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Avada Kedavra

Avada Kedavra
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25 février 2008

Les Stendry

Je retournai dans ma chambre afin de finir mes devoirs. Contrairement à ce qu’avait pu dire cette nouvelle, être la fille d’une prof était la pire chose qui puisse arriver : aucun prof ne me faisait de cadeau, je devais faire mes preuves à chaque cours…

« J’espère que tout se passera pour le mieux… » . La phrase de la directrice résonnait dans ma tête. Les yeux dans le vide, en direction de la fenêtre, j’essayais de comprendre cette phrase. Cette nouvelle avait un secret. Il avait dû se passer quelque chose dans son ancienne école. Mais quoi ? Elle s’était sûrement fait virer. Mais si Mme Strick l’avait acceptée dans notre école, cela signifiait qu’elle avait confiance. Elle n’acceptait pas n’importe qui dans son établissement. Mme Strick était de ceux qui veulent des résultats. Elle ne supportait pas l’échec. Même les profs étaient triés sur le volet…

« Tout se passera pour le mieux… » Peut-être que le problème n’était pas la nouvelle, mais sa famille. Les mots tourbillonnaient dans ma tête. Des yeux jaunes…  Des yeux jaunes ? Pourquoi des yeux jaunes ? Je regardai plus attentivement dehors…

Boum !

Prise de panique, je m’étais jetée en arrière et étais tombée avec ma chaise. Je me relevai précipitamment et me dirigeai vers la fenêtre. Il n’y avait plus rien. J’étais sûre qu’il y avait quelques chose une minute plus tôt. Quelque chose qui me regardait. Quelque chose avec des yeux jaunes…

Je fermai les rideaux d’un coup, et décidai de me coucher. Je ne trouvai pas le sommeil tout de suite. Les yeux jaunes me hantaient… Ces yeux… si grands… si jaunes… et cette phrase… « pour le mieux »…

La sonnerie du réveil me sortit de mon sommeil. Je me levai d’un bond, m’habillai en moins de deux, et décidai d’aller faire un tour dehors. S’il y avait quelque chose hier soir, je trouverais sûrement une trace…

Rien. Pas une seule trace. Je n’avais pourtant pas rêvé. J’aurais pu jurer qu’il y avait quelque chose qui me regardait… Et si j’avais rêvé ? Après tout, c’était tout à fait possible, j’étais sur les nerfs… Je décidai de mettre cette histoire dans un coin de ma tête, et passer à autre chose. Je voulais en savoir un peu plus sur la famille de la nouvelle, cette famille de sang-pur…

J’entrai dans la bibliothèque, et m’installai dans un coin où j’avais vue sur la porte d’entrée. Je pourrais ainsi surveiller les allées et venues…

Je pris le plus gros livre biographique sur les grandes familles de sorciers. Je tournai les pages, une à une… Stendray… Stendrew… Stendrey… Stendrow… Stendsa…

Il n’y avait pas de Stendry…

- tu cherches quelque chose ?

Je relevai la tête et tombai nez à nez avec cette Stendry.

- tu as besoin d’aide ? insista-t-elle

- non, c’est bon, je te remercie, j’ai trouvé ce que je cherchais…

Je rangeai le livre à sa place et quittai précipitamment la bibliothèque. Ce n’était pas possible que sa famille ne soit pas dans le livre. Toute grande famille s’y trouvait. Même celles qui ne faisaient pas vraiment la gloire des sorciers…

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23 février 2008

Le dîner

La journée s’était terminée sans que j’aie parlé à la nouvelle. J’avais tout fait pour l’éviter : dès que le cours était terminé je m’éclipsais sans me retourner, et, à la fin de la journée, j’avais été me réfugier dans ma chambre, seul endroit où elle ne pouvait avoir accès.

Mais je ne pu l’éviter lors du dîner. J’avais pourtant fait en sorte d’être bien entourée. Mais elle s’installa quand même à côté de moi, obligeant tout le monde à se décaler.

- Je n’ai pas eu le temps de me présenter correctement tout à l’heure, je n’ai pas réussi à te voir après les cours, tu devais être pressée… me dit-elle avec son grand sourire Je m’appelle Clémence, et je viens tout juste d’arriver dans cette école… Je pense que je devrais m’y plaire…

Cette dernière phrase semblait n’avoir été dite que pour elle. Je brûlais d’envie de lui demander pourquoi elle arrivait seulement maintenant. Mais je ne voulais surtout pas lui donner l’impression que je m’intéressais à elle.

- … Si tu me parlais un peu de toi, des autres élèves, des profs… continua-t-elle

- Qu’est-ce que tu veux savoir, exactement ?

- Tu pourrais commencer par me dire ton prénom, parce que je ne compte pas t’appeler Mademoiselle Lake à chaque fois que je veux m’adresser à toi.

Je ne pus m’empêcher de sourire.

- Je m’appelle Joanna, mais tout le monde m’appelle Jo. Pour les élèves, je ne te donnerai qu’un conseil, évite de te mettre Sophie Destoff à dos. Et pour les profs, ben comme tu as pu le voir, la prof de potion est géniale. En général les profs sont plutôt cool. Mais fais gaffe au prof d’histoire de la magie. Il adore corriger des devoirs supplémentaires…

- Bien. Je n’oublierai pas ces précieux conseils. Au fait, dis-moi, qu’est-ce que ça apporte d’être la fille de la prof des potions ? Elle te donne des meilleures notes ? Elle t’aide pour les devoirs ?

Le silence s’était fait autour de nous. Les autres attendaient ma réponse. Je ne pouvais quand même pas laisser passer ça. Je devais la remettre à sa place. Mais comment ? Que pouvais-je bien répondre à ça ? Et puis comment savait-elle que j’étais sa fille ? Je ne porte même pas le même nom…

- heu… je… Qu’est-ce qui te fait dire que c’est ma mère ? Et puis même si c’était le cas, je n’ai pas besoin qu’on m’aide pour réussir en potions. On a un don, dans la famille

- vraiment ? J’ai hâte de voir ça… me répondit-elle dans un large sourire

Elle se retourna vers sa voisine de droite, m’ignorant le reste du dîner. Elles chuchotèrent toutes les deux jusqu’à la fin du repas, riant souvent.

Après le dîner je retrouvai Mary, ma voisine de classe. Je l’interrogeai sur ce que Mme Strick avait dit sur la nouvelle. Je n’appris pas grand-chose, juste que sa famille était issue d’une très grande famille de sorciers, des sang-purs, les Stendry …

20 février 2008

Première rencontre

- Asseyez-vous.

Madame Strick, la directrice de l’école venait d’entrer dans la salle de classe, accompagnée d’une fille, forcément une nouvelle élève.

- Je voudrais vous présenter votre nouvelle camarade de classe

Rien que l’expression « votre nouvelle camarade de classe » me donna envie d’éclater de rire. Et si on n’en voulait pas de cette camarade ?

Je l’observai, ne faisant pas attention à ce que madame Strick racontait. Elle était plutôt grande, mince, rousse, la peau blanche… pas vraiment belle. Plutôt mystérieuse. Ses yeux faisaient le tour de la classe, elle était sûrement en train de nous juger, avec son air arrogant. Je la détestai dès qu’elle posa ses yeux sur moi. Elle me sourit. Mais pas un sourire amical. Non, plutôt le sourire de quelqu’un qui a une idée en tête. Je détournai le regard, et me reconcentrai sur le discours de madame Strick.

-… et c’est pourquoi j’espère que tout se passera pour le mieux

Pour le mieux ? Comment ça, « pour le mieux » ? Mais de quoi parlait-elle ? Et pourquoi cette fille arrivait en cours d’année ?

- Mademoiselle Lake ?

Je relevai la tête d’un coup, oubliant d’un coup toutes les hypothèses que j’étais en train d’imaginer dans ma tête.

- oui ? répondis-je

- vous êtes donc d’accord ?

- d’accord ? heu… je commençai un peu à paniquer. De quoi pouvais-je être d’accord ?

Ma voisine me donna un coup de coude et me mit son parchemin sous les yeux. « Tu dois t’occuper d’elle, l’aider en cas de besoin »… « Oh non, par pitié. Pas moi ! » pensais-je

- … oui, bien sûr que je ferai tout mon possible pour l’intégrer aussi rapidement que possible dans notre école. répondis-je dans un sourire aussi charmant que possible

- Je savais que je pourrais compter sur vous, Mademoiselle Lake. Bien, puisque tout est dit, je vous laisse finir votre cours. Bonne fin de journée à tous.

- Bonne fin de journée à vous aussi, Madame Strick, répondit toute la classe.

- Bien, alors Mademoiselle Stendry, asseyez-vous là où il y a de la place. Nous étions en train de parler du philtre de Paix… vous l’avez déjà étudié ?

- Non, pas encore, madame. Mais je suis sûre que votre cours doit être passionnant

Je tournai la tête dans sa direction. Elle avait sorti son sourire charmeur, celui que les profs aiment tant… celui qui fait des ravages…

24 avril 2007

Avada Kedavra

AVADA KEDAVRA !!!!

Un éclair vert surgit de ma baguette et se dirigea directement sur elle… Après un dernier regard noir en ma direction, elle s’écroula de tout son long. Je m’approchai d’elle. Son corps était inanimé, raide. C’était fini. Elle était morte. Je lâchai ma baguette et me laissai tomber. Comment avais-je pu en arriver là ? J’avais prononcé un sortilège impardonnable contre une autre élève.
J’entendais au loin des cris, des gens qui couraient dans tous les sens. Plus rien n’avait d’importance. Je ne ressentais plus rien, j’étais dans un autre monde. Je continuais de fixer ce corps. J’étais comme hypnotisée par ses yeux si noirs. Je l’avais tuée, et pourtant je ne ressentais aucune délivrance, aucun soulagement. Même morte elle continuait de me contrôler. Elle avait encore gagné… J’allais devoir payer pour ce meurtre. J’allais finir mes jours à Azkaban. Je risquais de recevoir le baiser d’un détraqueur. Cette pensée me fit frissonner. Sentant une main sur mon épaule, je mévanouis…

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